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Une petite musique nocturne de paix profonde et de sérénité

Jun 23, 2023Jun 23, 2023

Musique / « Night Visions », Ensemble de chambre de l'Orchestre Symphonique de Canberra. À l'Albert Hall, le 27 août.ROB KENNEDY.

S'inspirant du calme de la nuit, ce concert a apaisé un public de mélomanes de l'après-midi avec des sons évoquant une paix et une sérénité profondes.

Ouverture avec le « Nocturne » de l'opus 40 de Dvořák, qui est une composition en un seul mouvement pour orchestre à cordes, mais pour cette performance, seulement cinq musiciens à cordes. Kristen Williams, violon solo du CSO; Pip Thompson, violon ; Lucy Carrigy-Ryan, alto; Samuel Payne, violoncelle et Kyle Ramsay-Daniel, contrebasse.

Commençant par une mélodie sombre au violoncelle et à la contrebasse, avant l'arrivée des deux violons et de l'alto, le quintette a produit un son onirique de la nuit. Sa mélodie lente, pensive, au caractère insaisissable, donnait vraiment envie de rêver. Un pizzicato constant à la basse ressemblait à un doux battement de cœur.

Cette œuvre de jeunesse ne repousse pas les limites de la composition musicale, mais elle a un thème et y reste fidèle. Il flottait, uniformément et doucement. Il a fait sa déclaration subtile aussi doucement que possible.

Puis, avant la diffusion de sa composition « The Sky is Also Yours », Sally Greenaway a expliqué au public comment son travail est né. Grâce au confinement dû au covid, cette pièce pour quatre contrebasses est née. Elle a expliqué comment sa technique de composition reflétait les états physiques, émotionnels et mentaux que la pandémie a provoqués chez elle et chez presque tout le monde sur terre.

Les joueurs étaient Max McBride, Hayley Manning, Kyle Ramsay-Daniel et David Flynn.

Un style de musique pensif et légèrement inquiétant reflétait l’étrangeté que le confinement apportait à chacun. C'était un son étrange et solitaire. Cela m'a rappelé ces moments étranges que nous avons tous traversés. C’était une musique de cette période sombre et extraterrestre capturant parfaitement les émotions étranges que les gens ressentaient lorsqu’ils étaient enfermés loin des autres.

Le concert s'est terminé avec le « Quatuor à cordes n°2 en ré majeur » d'Alexandre Borodine. L’un des quatuors à cordes les plus joués de tous les temps, cette œuvre plaît à plusieurs niveaux. Sa musicalité, son contenu émotionnel, sa chaleur, sa vitalité et son caractère ouvert le rendent si apprécié. Des airs folkloriques existent à l’intérieur. Les joueurs ont enveloppé le public de sa tristesse et de sa joie comme une couverture chaude. Et ce n'était que le premier mouvement.

Le deuxième mouvement, avec son côté plaisantin, insufflait la vie. Amusante et rapide, légère et élégante, cette section a capturé une expérience joyeuse.

Ensuite, ce troisième mouvement. Cette mélodie tombante au violoncelle, qui est bientôt reprise très haut par le premier violon, quel équilibre.

Les quatre musiciens ont rendu le tout séduisant, sophistiqué et très émouvant. Leur équilibre a magnifiquement capturé la force intérieure de la pièce. Borodine était dans la zone lorsqu'il composa ce mouvement.

Le final, le mouvement Andante-Vivace, est une pièce qui vit dans deux mondes. Même si Borodine a commencé à écrire ce quatuor en 1881, ce mouvement exprime les attitudes contemporaines à l'égard de la création musicale. Des rythmes croisés complexes, les cordes aiguës jouant contre les voix graves, faisant des déclarations individuelles.

Plusieurs mélodies entre différents passages rythmiques. Sections autonomes, déconnectées des autres parties. Sa nature complexe accompagne parfaitement le reste du quatuor.

Il s'agit d'un travail fascinant rendu très agréable par ce quatuor d'interprètes de qualité.

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Ian Meikle, rédacteur

ROB KENNEDYS'inspirant du calme de la nuit, ce concert a apaisé un public de mélomanes de l'après-midi avec des sons évoquant une paix et une sérénité profondes.